La fonte de ces sols gelés pourrait encore accentuer la hausse des températures, car avec le réchauffement, les micro-organismes décomposent plus efficacement les matières végétales, libérant du CO2 et du Méthane dans l’atmosphère.
Une étude met l’accent sur les inquiétudes des scientifiques face à l’émission de gaz à effet de serre qui pourrait être provoquée par cette fonte des sols. Le permafrost contiendrait 30% ou plus de tout le carbone stocké dans les sols de la planète. La fonte du pergélisol pourrait être suivie d’émissions à grande échelle de méthane ou de dioxyde de carbone supérieures à celles produites par les carburants fossiles.
D’après les simulations du système de modélisation de climats établi par le NCAR (National Center of Atmospheric Research), les régions contenant du permafrost dans les 3 premiers mètres de profondeur du sol pourraient être réduites de près de 90% en Arctique d’ici le siècle prochain.
Ce dégazage s’accentuera t’il avec le dégel ?
D’autres mécanismes peuvent ils limiter le dégel ?
La colonisation de la toundra par les arbustes aura-t-elle un impact accélérant le dégel du permafrost ?
Toutes des interrogations auxquelles il faudra trouver des réponses.